La santé en période d'incertitude

La santé en période d'incertitude - sante des yeux et covid 19 -  association l'art de voir méthode bates en france

 

LA SANTÉ EN PÉRIODE D’INCERTITUDE

 

Après un été aux températures plus élevées que celles jamais vécues depuis que la météo en permet le relevé systématique, la chute brutale de la température nous précipite dans les aléas d’un hiver précoce, avec son accompagnement habituel d’affections respiratoires.

 

C’est le moment de résister aux incitations à l’angoisse propagées par les média et les décrets souvent contradictoires qui dictent depuis des mois jusqu’à notre vie privée. Notre pratique de la Méthode Bates nous a permis de constater que nous étions capables de soulager les problèmes dont nous souffrions.

Pensons de la même façon à intégrer le bon sens dans nos habitudes quotidiennes pour le maintien de notre santé.

Même si le port du masque nous est imposé « pour notre protection » et celle d’autrui, donnons-nous des moments pour sortir de cette forme de confinement proximal, qui nous oblige à recycler en permanence notre air expiré, ainsi que les exhalaisons de notre tube digestif. Profitons de traverser un espace arboré, un pont bien ventilé, ou tout simplement mettons-nous régulièrement à la fenêtre pour respirer l’air du dehors. Sans masque. Même si nous n’habitons pas la campagne et ne bénéficions ni d’un jardin, ni de l’entourage de bois et prairies !

A faire consciemment, en prenant le temps de remplir largement nos poumons, puis de les vider longuement. En observant en toute conscience ce bienfait renouvelé.

 

Nous le faisons pour nos yeux, d’autant plus pour notre survie globale.

 

Il y a toujours eu des épidémies. Graves, elles ont décimé des populations entières. L’humanité a appris peu à peu des principes d’hygiène de base. La chirurgie naguère se faisait sans gants, ni masque, ni habitudes élémentaires de propreté. Combien de femmes mouraient en couches, jusqu’à la date relativement proche de nous, où un médecin émit l’idée de l’importance du lavage de mains et du nettoyage de la région génitale, ainsi que du nouveau-né !

Les Asiatiques ont systématiquement adopté l’habitude personnelle de porter un masque lorsqu’ils se sentaient la proie de la grippe, d’un rhume ou d’une bronchite. Combien d’entre nous pensent à se laver les mains dès la satisfaction de leurs besoins d’élimination et ne réalisent pas l’outrecuidance qu’il y a de serrer la main de quelqu’un ou de toucher un objet ou un aliment au sortir des toilettes ?

 

En dehors de ces habitudes de base, qui relèvent d’un bon sens également de base, que faire en période d’épidémie, ou de grippe saisonnière ?

 

- La première chose est de se maintenir en santé, de façon à ne pas succomber à la transmission.

- Lavage de nez avec ou sans lota (un petit arrosoir d’origine indienne), où on aura fait dissoudre dans l’eau tiède une ½ cuillerée de gros sel marin et ½ cuillerée de nigari ou chlorure de magnésium.

- Gargarisme au sel marin en cas de picotements de la gorge.

- Tête et cou bien protégés du froid (bonnet, écharpe).

- Extrémités (mains et pieds) aussi.

- Privilégier la laine ou les textiles polaires.

 

Pour préserver en période hivernale l’intégrité de la santé physique de l’été : conserver ou prendre de bonnes habitudes de mouvement : marcher au minimum ½ heure tous les jours, en respirant consciemment. Pratiquer un sport, la danse, le yoga, les arts martiaux…

 

S’hydrater : deux grands verres d’eau le matin à jeun, plutôt tiède ou chaude en hiver. De l’eau, à l’exclusion de thé, café ou autre boisson. Puis boire à petites gorgées tout au long de la journée.

 

Nourrir l’organisme de bons aliments, propres, naturels, sans additifs de la chimie industrielle. Préférer une grande variété de légumes régionaux de saison, dans la mesure du possible issus de l’agriculture biologique, dans lesquels l’organisme puisera les micronutriments dont il a besoin. Varier les couleurs (plaisir des yeux), les textures (fibres pour une bonne élimination, tout aussi importante qu’une bonne nutrition). Imaginer des combinaisons propres à stimuler les papilles et les sécrétions digestives.

Diminuer, voire éliminer les aliments d’origine animale : viande surtout rouge, dont la digestion requiert la présence pendant des heures dans l’estomac et encrasse le tube digestif, laitages producteurs de mucosités qui encombrent l’appareil broncho-pulmonaire et peuvent occasionner états infectieux et détresse respiratoire. Privilégier les laits végétaux (amande, noix de cajou, avoine, petit épeautre…) et leurs dérivés : tofu, desserts…

 

Et il va sans dire, reconsidérer, le cas échéant, notre comportement vis-à-vis de l’alcool et du tabac et en général, vis-à-vis d’autres formes de dépendance.

 

Si des symptômes apparaissent :

Découvrir ou redécouvrir les tisanes : thym, romarin pour les bronches, artichaut, boldo, chardon-marie pour le foie et le tube digestif… Les fumigations : eucalyptus, thym, lavande….

Explorer les huiles essentielles anti-infectieuses : alterner ravintsara, saro, tea tree, origan, citron … : 2-3 gouttes à absorber avec du miel par voie interne. Ou par voie aérienne dans un diffuseur, ou diluées dans de l’huile d’olive ou d’amande douce, à déposer sur le poignet, ou un mouchoir et inhaler.

 

La consommation de citron procure de la vitamine C naturelle, à absorber sans ménagement tout l’hiver.

La vitamine D, sous forme D3 est également essentielle, pour pallier la carence hivernale de cette substance essentielle qui dépend de l’exposition cutanée au soleil, insuffisante en hiver. La complémentation alimentaire n’en est que plus souhaitable : la dose journalière recommandée de 500 unités internationales est beaucoup trop faible : l’augmenter à 2000 UI l’été, 4000 l’hiver, pour contribuer, non seulement à une bonne ossification, mais à la conduction nerveuse, cardio-vasculaire et renforcer l’immunité.

Important : se souvenir que nos intestins sont les hôtes de milliards de virus et bactéries, bien plus nombreux que les cellules de notre organisme. Ces organites remplissent des fonctions diverses, indispensables au maintien de notre homéostasie et notre immunité. A nous de les traiter correctement, afin d’empêcher que leur prolifération anarchique ne mène à un état pathologique.

 

Pour conclure : en cette période d’incertitude, faire en sorte de trouver et maintenir un état d’équilibre intérieur, qui nous assure une bonne santé physique et mentale. Pratiquons un art, la méditation, le chant…

Refusons l’état d’assistés. Prenons nos responsabilités pleines et entières pour construire et jouir de notre vitalité !

 

 

Eva Lothar

Membre de l'Association l'Art de Voir

 

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March 1920 : Better Eyesight Magazine :

le Dr Bates nous parle de la grippe et comment s’en guérir rapidement

 

« Lorsque les muscles de nos yeux sont parfaitement détendus, non seulement les erreurs de réfraction sont corrigées, mais des dysfonctionnements d’autres parties du corps disparaissent également. Il est impossible de détendre les muscles des yeux sans détendre l’ensemble des muscles du corps. Quand nous souffrons de rhume ou de grippe, les muscles qui contrôlent la circulation dans les parties affectées sont soumis à tension, les artères sont contractées et le cœur n’est pas capable d’y faire passer la quantité requise de sang. En conséquence, le sang s’accumule dans les veines ; une inflammation se produit. Et donc toutes les pratiques qui détendent les muscles des yeux suffisamment pour que la vision centrale et la vue redeviennent normales vont guérir les rhumes et la grippe.

Effectués parfaitement, le palming et les balancements vont détendre non seulement les muscles qui contrôlent la réfraction mais également les muscles des artères qui contrôlent la circulation dans les yeux, le nez, les poumons, les reins, etc. ; tous les symptômes de grippe disparaissent. L’écoulement nasal cesse comme par magie, la toux s’arrête et le nez fonctionne à nouveau sans obstacle. La douleur, la fatigue, la fièvre, la sensation de froid disparaissent.

Ces constations ont été maintes et maintes fois observées. »

 

Constat final pour cet article :

« l’éditeur est très fier de cette découverte qui est maintenant publiée pour la première fois ».

 

 

 

 

 

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